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cabernet-franc

Un florilège de synonymes accompagne le Cabernet franc sur ses terres d’élection : « bouchy » à Madiran, « bouchet » à Saint-Emilion et à Pomerol ou Bergerac, « gros cabernet », « carmenet », « grosse vidure » dans le Médoc, « achéria » dans le Pays Basque, « breton » sur les rives de la Loire, etc…

Le cabernet franc est sans doute le cépage le plus ancien du bordelais. On le dit d’origine bordelaise bien que certains prétendirent qu’il fut apporté au début de notre ère depuis la Méditerranée par les Bituriges, d’où le nom biturica. D’ailleurs au XVIIIe siècle ne parlait-on pas de petite vidure pour le Cabernet franc et de grosse vidure pour le Cabernet sauvignon. Serait-ce le Txakoli noir qui présente avec le Cabernet franc une très forte analogie génétique ? La légende veut qu’il fût implanté dans le sud-ouest de la France grâce aux pèlerins de retour de Saint-Jacques de Compostelle. Certains voudraient que ce nom soit celui de l’abbé Breton, administrateur à Saint-Nicolas de Bourgueil (sur les terres du cardinal de Richelieu) qui au XVIIe siècle aurait planté le premier plant de Cabernet franc dans la région. Pourtant, Rabelais au XVIe siècle dans une citation mentionnait déjà ce « bon vin breton » issu du « pays de Vernon » aujourd’hui Chinon. Au bord de la Loire 

C’est un cépage au débourrement précoce et au mûrissement tardif. Il donne des vins vifs, fruités (fruits rouges : framboise, cassis, groseille, parfois mûre ou cerise) et floraux avec de fines subtilités vers la violette et l’iris, qui peuvent être bus jeunes. Le cabernet franc est moins coloré et moins tannique que le cabernet sauvignon auquel il est souvent associé. En assemblage avec le Merlot, il apporte complexité aromatique, fraîcheur et une touche d’élégance qui ne se construit jamais sur la force, mais autour de tannins veloutés, soyeux et fins,. Ce sont ces cabernets francs qui invitent le merlot à voyager si élégamment dans le temps !